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Entre Abidjan et Ouaga c’est la guerre, un mandat d’arrêt contre Guillaume Soro

Publié par Jean de Dieu MOSSINGUE sur 17 Novembre 2015, 16:25pm

Entre Abidjan et Ouaga c’est la guerre, un mandat d’arrêt contre Guillaume Soro

Après la perquisition de son domicile au Burkina, l’Etat burkinabé a décidé de poursuivre Guillaume Soro et de lancer un mandat d’arrêt international contre l’actuel président de l’Assemblée nationale de la Côte d’Ivoire.

Selon une source diplomatique burkinabé, «après la perquisition du domicile de M. Soro, il sera poursuit pour son implication dans le coup d’Etat de notre pays. L’Etat a décidé d’aller jusqu’au bout, dans cette affaire. Un mandat d’arrêt international sera lancé contre lui, avec l’aide de la communauté internationale». Ainsi, le putsch raté va continuer de secouer les deux pays.

L’ex-rebelle ivoirien est nommément accusé d’avoir relu le discours de prise de pouvoir du général burkinabé Gilbert Diendéré et six (6) milliards de Fcfa, deux (2) caisses de lingots d’or, plus de neuf cent (900) gilets pare-balles et casques ont été trouvés dans le domicile de Guillaume Soro à Ouagadougou,selon des informations publiées par la presse. Ainsi, il est accusé d’être complice avec les putschistes de l’ex-régiment de sécurité présidentielle (RSP) de leurs chefs, le général Gilbert Diendéré et l’ancien ministre des affaires étrangères Djibrill Bassolé.

Le gouvernement de la transition, à la tête Michel Kafando et son Premier ministre Isaac Zida, avait demandé à la justice burkinabé, une enquête dans cette affaire. Dirigé par le procureur militaire chargé d’enquêter sur le coup d’état manqué du général Diendéré, une perquisition a été faite, le 6 octobre dernier, au domicile du Président de l’Assemblée nationale de la Côte d’Ivoire au Burkina, découvrant ainsi de nombreuses pièces à conviction. Des écoutes téléphoniques auraient montré l’implication de M. Soro dans le dernier coup d’état, aupays des hommes intègres. Ce que Guillaume Soro ne souhaite pas entendre. Sur ses comptes Twitter et Facebook, il réfute catégoriquement les accusations.

Lors de la rébellion contre les autorités ivoiriennes dans les années 2000, le président déchut Blaise Compaoré, exilé actuellement en Côte d’Ivoire, aurait soutenu les rebelles du pays. Le Burkina fait parti des pays qui, n’ont pas officiellement salué la « réélection » du Président Ivoirien Alassane Ouattara.

« Tout ce que nous souhaitons, c’est que les prochaines élections qui vont se dérouler au Burkina Faso soient inclusives», a déclaré récemment l’Ivoirien Guillaume Soro sur Rfi. La campagne présidentielle burkinabé est déjà en cour et les proches de l’ex-président Blaise Compaoré sont « formellement interdits » d’y participer.

Pour rappel, le général Diendéré et l’ex-chef de la diplomatie burkinabé Djibrill Bassolé, tous proches de Blaise Compaoré, ont été arrêtés et mis en prison.

« Wait and see », si sera également le cas pour l’actuel président de l’Assemblée nationale ivoirienne Guillaume Soro, au cœur d’une procédure en cours.

Louis Mar (Times24.info)

Entre Abidjan et Ouaga c’est la guerre, un mandat d’arrêt contre Guillaume Soro

PUTSCH AU BURKINA : UN NOUVEL ENREGISTREMENT RELANCE LA POLÉMIQUE ET ENFONCE SORO ET BASSOLE

L’affaire dite de «l’écoute téléphonique» continue d’animer les débats sur les réseaux sociaux et dans la presse en ligne au Burkina Faso. Chacun y va de son commentaire. Un deuxième document d’un peu plus d’une minute a été publié. On y reconnait les mêmes voix mais le contenu de la conversation diffère du premier. Les autorités de transition n’ont pour le moment pas réagi.

C’est un document audio qui n’est pas authentifié et ne le sera sans doute jamais. On y entend deux hommes évoquer longuement et en détail les moyens d’éviter l’échec du putsch de Gilbert Diendéré au Burkina Faso, au moment crucial où ce putsch est dans l’impasse. L’un d’eux propose d’organiser des opérations de déstabilisation armées et d’offrir pour cela au second d’importants moyens financiers. Les voix des deux hommes sont-elles celles du Burkinabé Djibrill Bassolé, ministre des Affaires étrangères au moment de la chute de Blaise Compaoré et de l’ex-Premier ministre ivoirien Guillaume Soro, président de l’Assemblée nationale ivoirienne ?

Jusque-là, pas de réaction officielle du côté des autorités burkinabè. Seules certaines sources sécuritaires affirment que le premier enregistrement est authentique. Ces sources indiquent que le document sonore date de la période où les troupes loyalistes préparaient l’assaut contre l’ex-régiment de sécurité présidentielle. Pour deux journalistes que RFI a rencontrés, la publication de l’enregistrement met les autorités burkinabè dans une position très délicate.

« Il est question ici de relations entre deux pays, explique le premier. Je pense que ça va au-delà des personnes et je pense qu’il est important que les voix officielles réagissent sur cette question pour éviter d’éventuelles conséquences qui pourraient s’avérer dommageables. »

« A partir du moment où le gouvernement burkinabè se prononce sur l’authenticité ou non de ces documents-là, ce serait automatiquement entacher la procédure judiciaire, ajoute l’autre. Le plus important, c’est que la procédure judiciaire puisse suivre son cours normal et se terminer par un jugement. »

En attendant les réactions officielles, un deuxième document, plus que court que le premier a été publié. On y reconnait les mêmes voix, mais le contenu de la conversation entre les supposés Guillaume Soro et Djibrill Bassolé est différent. « Ce document, s’il était crédible, serait dans le dossier du juge à Ouagadougou et non en train de circuler sur internet. » C’est en substance ce que disent leurs avocats.

Source : rfi

Côte d'Ivoire: Putsch au Burkina, un conseiller de Guillaume Soro atteste de l'authenticité des écoutes

Guillaume Soro et son conseiller Franklin Nyamsi.

Guillaume Soro et son conseiller Franklin Nyamsi.

Mardi 17 novembre 2015 - Délibéré ou accidentel, évoquant une violation des libertés individuelles, un conseiller de Guillaume Soro a clairement attesté lundi de l'authenticité du document sonore entre ce dernier et Djibril Bassolé diffusé jeudi dernier par KOACI tout en accusant les services secrets burkinabé d'être à l'origine de la fuite aux médias.

"On a beau haïr Guillaume Soro, ce serait abomination que de sacrifier les libertés de tous les citoyens de Côte d'Ivoire et du Burkina, voire de tous les citoyens africains, comme on a manifestement violé la sienne et celle du Général Bassolé." relève t'on d'une déclaration du dénommé Franklin Nyamsi qui met clairement en lumière une violation de liberté dont les deux cités ont été victime et non un "montage" technique comme jusque là avancé comme argument par l'entourage de l'ancien premier ministre ivoirien.

Plus édifiant encore, pris dans son élan, en verve, le conseiller camerounais du président de l'Assemblée nationale qui qualifie d'" anti-Soro" les écoutes, va jusqu'à donner des conseils pour ne plus se faire prendre.

"L'affaire des écoutes téléphoniques anti-Soro met les Etats de toute l'Afrique en demeure de verrouiller les failles qui permettent ou facilitent de telles dérives." poursuit le camerounais qui préconise alors "deux réformes urgentes" qui, selon lui, s'imposent "dès lors dans leurs systèmes".

"Identifier les points et failles matérielles comme humaines, du système de sécurisation des télécommunications nationales et internationales" et "sécuriser davantage l'intimité et la confidentialité des conversations privées des plus hautes autorités de l'Etat, dont la violation sans aucun doute, constitue un acte de déstabilisation évidente des institutions républicaines", tels sont les deux conseils relevés après la diffusion d'une conversation privée entre Soro et Bassolé.

Enfin, celui qui signe la déclaration "Les écoutes téléphoniques anti-Soro : analyse à froid d'une énième tentative d'assassinat politique" pointe les services secret burkinabé qu'il accuse d'être à l'origine de la fuite à la presse.

"Ce sont les Services Secrets Burkinabé qui ont divulgué les conversations privées d'un citoyen burkinabé (Djibril Bassolé, ndlr) et d'un citoyen ivoirien (Guillaume Soro, ndlr), ouvrant ainsi ostentatoirement leurs coffres-forts à la curiosité de toutes sortes d'aventuriers, ne s'ensuit-il pas qu'il n'y a plus de services secrets au Burkina Faso ?" s'interroge t'il en conclusion de sa déclaration.

Le document sonore de 16 minutes transmis à certains médias dont KOACI mercredi soir dernier révélait la conversation supposée entre Guillaume Soro et le ministre de Compaoré, incarcéré depuis la fin du coup d'Etat pour "organisation de résistance", au moment du blocus de l'armée devant le camp du Rsp putschiste au Burkina, soit peu avant le point final du coup d’État.

Elle mettait notamment en lumière une planification d'un coup de force militaire sur le territoire burkinabé visant à en terminer avec la transition et réinstaller le pouvoir déchu par le peuple, de Compaoré.

Guillaume Soro dont la résidence de Ouagadougou avait été perquisitionnée en octobre dernier, aurait donc, à en croire son conseiller, tout simplement été victime d'une violation de ses libertés et non d'un montage.

Amy Touré, Abidjan

http://koaci.com/cote-divoire-putsch-burkina-conseiller-guillaume-soro-atteste-lauthenticite-ecoutes-93302.html

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